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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 10:32

Rêver d’être la cape de José Tomas,
De ce jaune et ce rose impertinents sans être vulgaires,
De cette étoffe cassante et raide, qui prend des airs de papillon au moindre mouvement,
De ce pouvoir d’envoûtement sur le fauve ébloui.

Etre la cape de José Tomas,
S’enrouler sensuellement autour de ses hanches étroites,
Frôler ses cuisses sanglées dans l’ habit d’or,
Se lover autour de ses pieds, mués dans une statuaire infaillible dont lui seul connaît le secret,
Bruisser dans le sable qu’il foule, déjà rouge.

Rêver de victoire avec José Tomas, sagement pliée sur ce bras qui ne tremble jamais,
Et recevoir les bravos, manteau de cour à sa traîne,
Compagne intime et protectrice d’un génie fou,
Amoureuse, jusqu’au cœur de mes fibres.


MONIQUE

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 11:57

José Tomas revient... hier à Ciudad Real, il est revenu à son meilleur niveau. Pour preuve deux séries à gauche (surtout la première) ENORMES... à montrer dans toutes les écoles et bien plus.

 

WIL_1184.JPG

JT à Vencia 2011. Cliquez sur la photo.

 

Bonne faena.

 

La Belgicana.

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 10:37

spanish-matador-antonio-ordonez-chatting-w-his-friend-autho.jpg

 

Mon amie parisienne Emma Falubert a eu la gentillesse de m'envoyer ce reportage de France Culture consacré à Ernest Hemingway et la corrida. Pour les plus curieux, vous trouverez d'autres émissions au sujet de l'écrivain américain sur le site de la radio française.

 

Bonne écoute.

 

La Belgicana

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 12:30

WIL_1116.JPG

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 23:53

Une bonne vidéo vaut mieux qu'une mauvaise resena...

 

Premières images de "Réaparicion" un projet expérimental. Sortie prévue fin 2011.

 

 

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 11:04

cultureaficion1[1]

 

 

 

 

 

 

 

Cliquez ici

 

Bonne lecture,

 

La Belgicana

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 10:18

DSC00557.jpg

 

Retour sur le cours de toreo de salon dans les arènes de Lutèce... perturbé par les antis.

 

plus de détails prochainement.

 

http://www.terrestaurines.com/forum/actus/actu.php

 

et aussi l'article d'Emma Falubert du Ruedo Newton:

 

Un dimanche comme les autres ?

La veille un belge a pris le maillot jaune. À la télé, le soir aux infos, Maxime le Forestier avait retrouvé sa Maison Bleue, à San Francisco, dérisoire et profonde nostalgie… il a aussi raconté que  Brassens, un jour,  lui avait dit que « L’auvergnat, sans la musique, était un poème assez médiocre »… il me semble qu’il a dit « piètre »… et on a rigolé. Des nouvelles de New York, aussi, alors repensé à la relativité des choses et de la vie, de la Chute d’un puissant aux mensonges des uns et des autres… à la vie et à la mort et peut être à la rédemption…  Pensé aussi en relisant « « Mort à Crédit », qu’Il y a 50 ans mourrait, Céline personnage complexe, parce qu’à la fois écrivain génial,  artiste visionnaire et prophète, inventeur de tout le langage de notre temps et abjecte crétin antisémite et collabo. Rien à voir ? bien sur que si ! c’est Dimanche, le jour où toutes les émotions peuvent se télescoper, c’est notre messe et notre communion à nous, les athées, les sans foi ou presque… Et puis ce Dimanche matin, on compte aussi les jours qui nous séparent du retour de  José Tomas. On en parle beaucoup, tous. On parle aussi du beau projet de Meryl qui voudrait traquer dans les regards, au fond de tous les yeux, le secret de l’émotion sublime, de cette vibration unique, que seul cet homme devant les Toros sait faire palpiter… On pense aussi à son projet sur Hemingway, qui n’en finit pas de ne pas trouver le financement… Hemingway ! faut-il le lire en Anglais, ou en Français ? « en Français, la musique est moins belle », m’a dit quelqu’un ce matin. Prix Nobel, tout de même l’américain. À propos de musique, Réécouté pour la dix millième fois  le  2ème mouvement de la 7 eme de Beethoven, le matin en faisant la vaisselle, (ce qui ne rentre pas dans la machine, personne n’est parfait), Cassé un verre, 7 ans de bonheur. Peut être qu’un jour, un fou génial, pourrait toréer sur ce sublime allegretto ? Pour le soir d’après, prévu de regarder encore « Full metal jackett » construit comme une corrida. Me suis souvenu que dans un autre film de Kubrick,  « Lolita », la « petite » avait dans sa chambre des images de tauromachie, les temps changent. Arrosé les plantes de la terrasse avant de partir, elles souffrent  parce qu’on ne sait plus à quels saints de glace se fier. Pensé aux régions où il n’y a plus d’eau et où l’herbe est jaune et à celle où il y en a trop eu cet hiver et où on dit que les Toros y perdent leurs sabots… va savoir… Pensé que pour beaucoup c’est la vacances, qu’il va y avoir de premiers amours, des ratages, de grandes et belles histoires, de plus petites et des moins belles, en tout cas on va s’aimer. Il y aura aussi des châteaux de sable et la mer qui va monter à chaque fois, et des châteaux de sable à nouveau et la mer encore et encore… Pensé que beaucoup vont aller aux arènes pour voir, comme nous, il y a des siècles ; et que certains vont y rester et d’autres ne jamais y revenir, qu’il va y avoir des bouchons sur les routes mais plus jamais les heures d’attentes à la frontière quelque part du côté d’Hendaye…

 

Pensé que nous allions nous retrouver ce dimanche aux arènes de Lutèce… que ça allait être agréable d’être ensemble tranquillement et d’essayer et de réessayer de trouver le geste, l’harmonie, et d’entendre la musique silencieuse du toreo… On fut loin du compte : ce sont les anti taurins qu’on a entendus, hystériques, violents et menteurs. Ceux là qui pensent pouvoir construire un monde meilleur en étant contre quelque chose ! illusoire bien sur mais ça les occupe. Ce militantisme braillard et provocateur a probablement des vertus contre les névroses. Mais, il ne s’est rien passé, nous sommes tous restés calmes et posés face à l’agression. Entre Pierre qui a manié la cape jusqu'au bout, sans ciller, calmement, entre les "Pétasses" ( Pétasse fille appartenant ou sympathisante au Peta , évidemment, n'y voyait aucune connotation vulgaire... voyons)  et Vincent continuant lui aussi, imperturbablement, fermement, à citer un toro brave, qui n'en finissait pas de charger... (Il aura mérité l'indulto, tant il fut brave et noble ce toro de salon...)Et tous les practicos maladroits ou plus habiles, qui furent exemplaires de sang froid et de colère contenue... Et pour finir, après le bruit et la fureur, il y a eu ce déjeuner sur l'herbe avec des enfants, de jolies femmes, des mecs sympas, jeunes et moins jeunes, tous heureux de ce beau moment de vie parisienne, avec de nouveaux adhérents enthousiastes, venus de Belgique d'Italie, de Nîmes, des coups de rosé frais, du Jamon Belgico ibérique, des salades fraiches et des melons au porto, "c'était bon et ça t'avait une de ces gueules !"  Alors Les gagnants dans l'histoire, c'est bien nous, parce qu'hier l'aficion a encore prouvé qu'elle était plurielle, comme on aime, chaleureuse et conviviale et bon enfant, mais aussi responsable et solidaire... Et au fond on pourrait dire que les anti nous ont permis de prouver encore une fois que la tauromachie est aussi un humanisme, (pour parodier un philosophe qui par ailleurs a aussi aimé les toros !) En rentrant, repensé, pour finir ce Dimanche, à cette phrase glanée dans le dernier opus de Francis Marmande que les anti taurins ne liront pas, à propos de Masson et de Bataille… « La corrida les entraine plus loin encore, dans ce monde incertain de comédie funèbre où l’homme rejoue le temps d’avant sa séparation du monde animal. Elle est « l’un des de ces points critiques dont la fonction dans l’ordre général des choses est de nous mettre en contact avec ce qu’il y a au fond de nous de plus intime, en temps ordinaire de plus trouble, sinon de plus interminablement caché… »( Leiris) Et en fermant la lumière, le soir, je me suis dit que décidemment ce fut un beau Dimanche…

 
Par Emma Falubert
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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 13:24

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Sebastien Castella, dimanche.

  

Samedi soir à la sortie des arènes, je tombe sur Emma Falubert un Perrier à la main, l’insaisissable parisienne s’enthousiasmait de voir l’amphithéâtre romain plein à l’occasion du mano a mano torista Victorino vs Miura. Elle a raison Emma, c’est la force de Casas, créer la surprise et l’intérêt mais ce mano a mano était aussi original qu’inintéressant. A choisir, je préfèrerais voir à Nîmes une corrida de Victorino, plus une de Miura, plus une de Fuente Ymbro et une de la Quinta, là ça aurait de la gueule. Ce week-end nous avons donc vu deux mano a mano faussement toriste, le tout joué devant les caméras de Canal + Toros.

 

Samedi, l’ennui est venu des toros. Le premier de l’envoi un Miura de 614 kg un « tueur maison » dont hérite Rafaelillo malchanceux au sorteo, comme d’hab… Ce torero mérite le respect, il se bat sans tricher, le meilleur moment de l’après-midi. Le cornu a dominé le piéton de bout en bout mais Rafaelillo n’a pas refusé le combat, il faut savoir se battre même dans la défaite. L’estocade ? Suicidaire ! Le reste… ? L’ennui, des toros fades. A signaler tout de même la belle prestation du Cid qui a bien toréé son Miura qui n’avait de Miura que la devise, sans doute le meilleur Domecq de la feria. Pour preuve, El Cid entame sa faena par une série de 6 ou 7 passes !!! La bestiole baisse le museau et s’engouffre dans le leurre sans jamais poser de difficulté, aucune. El Cid perd les trophées à l’épée… Derrière moi : « c’est incroyable de faire ça à un Miura » moi je me pensais « c’est pathétique de voir un Miura comme ça !» Du côté de Medhi circulez y’a rien à voir.

 

Dimanche après midi, Castella retrouve enfin son niveau face à un très bon et très petit exemplaire de Fuente Ymbro auquel il enchaina tout son répertoire. Castella se régale et nous aussi. 2 oreilles et vuelta a ruedo. Face à son second exemplaire, originaire de la Quinta, Castella s’arrime pour résoudre les problèmes… une oreille pour l’effort. Talavante est l’autre poissard du sorteo. Son premier Fuente Ymbro s’est blessé lors de la première rencontre avec le cheval, la bête boite, gémit et personne ne semble vouloir le remplacer, peut être est-ce dû à l’absence de sobrero du même fer. Bref, Talavante le somnambule réussit l’exploit de redonner un peu de confiance à son toro et le toréé le plus doucement possible, le public est captivé. Il perd l’oreille à l’épée, comme d’hab’. A son second de la Quinta, Talavante tombe sur l’exemplaire le plus compliqué de l’après midi, ce genre de toro qui ne passe pas sans mettre de coups au cas où. A son tour Talavante s’arrime. L’effort est plus que salutaire même s’il n’arrivera pas à baisser la main ni prendre le dessus. Un recibir de travers en guise de brochette, un autre à l’endroit, une oreille et nouvelle vuelta a ruedo. Curro Diaz, de retour de blessure,  ne s’est pas fait violence.

 

Lundi. L’ennui. Les Nunez del Cuvillo sont loin d’être intoréables. Le Juli n’y est pas, c’est rare. Morante passe son tour au premier. A son second tout le monde attend le nouveau coup de « la chaise » et la surprise vient des hauteurs. L’orchestre entame le concerto d’Aranjuez. L’émotion envahit les arènes. Morante qui avait prévu son coup, n’arrive pas à se mettre au niveau des musiciens en état de grâce mais sa faena même imparfaite dégage une émotion extraordinaire. Pris par son propre piège, Morante devra même attendre, l’épée en main, la fin du morceau avant de tuer son adversaire. Le public debout remercie l’orchestre, le sévillan n’esquissera pas un geste pour la musique. L’épée est concluante. 2 oreilles, une pour le piéton, une pour l’orchestre. Morante n’est pas satisfait. Il a la délicatesse de rendre la deuxième oreille et de refuser la sortie à hombros. Le tour d’honneur de Morante est chaleureusement fêté par le public nîmois, arrivé à la hauteur de l’orchestre, les musiciens se lèvent pour saluer l’artiste, Morante feint de ne pas les voir. Daniel Luque a des jolies gestes mais il a surtout le dont, comme l’an dernier à Madrid, de se frotter au quite avec Morante. Les gestes du petit n’égalent pas ceux du maitre mais Luque a du talent. Nul doute qu’il deviendra grand s’il abandonne ses mauvaises manières du « bon élève qui le sait ».

 

Mais le grand évènement de cette feria de Nîmes c’est cette banderole déployée le samedi après midi « Aficion indignée » accompagnée par de nombreux mouchoirs vert afin de remplacer la présidence. Daniel Jean Valade sera sifflé à chacune de ses prestations. La veille, Simon Casas avait pris soin de virer Laurent Burgoa (celui initialement prévu ce samedi après midi) président trop rigoureux aux yeux de l’empressa (il avait refusé le jeudi des oreilles au Juli). Jean Valade généreux par nature s’était déjà fait remarquer dès le samedi matin en offrant une queue très discutée à Manzanares. Le petit Fallot a donc pris place en présidence l’après midi. Bronca très justifiée. Par chance la course ne lui a pas permis d’accorder le moindre trophée. Paul Coulomb qui commente en direct les corridas sur Radio France Bleu Gard Lozère n’a pas semblé bon d’expliquer la cause de ces multiples broncas. La raison ? Le journaliste travaille également pour l’empressa, c’est lui qui rédige sans les signer les articles promotionnels (à la limite de la propagande) du site des arènes de Nîmes. Presse libre vous avez dit libre ?

 

El Boby.

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 15:04
Impossibles à tuer, ces monstres de Miura !

La meilleure espada de la course n’y est pas non plus parvenue.
Les bêtes énormes, descendants de ces dieux zoomorphiques qui peuplaient autrefois les limbes, n’ont cure des piques, ni des banderilles, ni même de l’épée fatale ; leur courage et leur résistance se situent bien au-delà des pauvres forces humaines.
Mehdi nous a offert une faena brillante, sous un ciel plombé, pesant, insondable.
La vénérable arène blanchit encore devant la menace…le ciel gronde…et Mehdi continue la lutte, au mépris des avertissements d’un improbable Jupiter.
La lumière artificielle vient donner à la scène un aspect virtuel, surréaliste.
Le jeune athlète aux gestes gracieux, au teint mat, aux traits nobles, tout ruisselant de lumière, enchaine les passes, de plus en plus liées, mais le taureau ne montre aucun signe de fatigue…
Et l’orage éclate ! Et le matador jette au loin ses chaussures et plante dans le sable des pieds agiles et roses, de ce rose inexplicable qu’arborent les bas des toreros.

La pluie, implacable, l’enveloppe d’une buée d’étincelles, chaque geste de l’homme devient un éclair, chaque mouvement du fauve au pelage fumant est ponctué d’un coup de tonnerre.
Apocalypse, descente aux enfers de milliers de fantômes encapuchonnés qui restent, malgré la fureur des éléments, qui restent pour attendre le miracle…
Qui ne vient pas.
Les dieux ont commandé le déluge, le déluge aura lieu.
Après maints essais qui commencent à tenir du ridicule, l’animal s’affaisse enfin et la gloire s’envole avec son âme de brave.

C’est la course vers le point de rendez-vous, dans une ville dévastée, vidée de son esprit de fête, ou désormais ne résonne plus que la chamade de la pluie.
Suivre comme je peux, sur les vieux pavés, petits souliers trempés, vite, trop vite…
Mon compagnon est un sportif accompli, je suis une sexagénaire un peu poussive ; mais j’assume.
De temps en temps, il se retourne : « ça va ? Je ne marche pas trop vite ? »
C’est dur mais ça ira…la ville s’éteint.
Enfin un bistrot ouvert, chaud, accueillant comme un ventre de mère.
Café ? Pastis, oui, pastis ! Un petit tour aux toilettes pour évaluer le désastre :
Les cheveux pendent lamentablement sur un visage démaquillé, les vêtements n’ont plus de forme, le sourire est un rictus pitoyable ; tant pis, on fera avec…
Tout ce qui vient du ciel est béni, disait ma Grand’mère. Au moins cette course sous l’averse donne de belles couleurs aux joues…
Mon camarade n’a pas plus fière allure, mais ce n’est pas son principal souci.
L’alcool glacé réconforte, on se sent mieux.
Un second verre, et le patron qui en offre un troisième…
les regards commencent à briller et la conversation se fait plus animée.
Dans ce bar de fin du monde, nous sommes redevenus des enfants, sans artifices, sans désir de plaire, en toute franche amitié, comme si tous ces interdits d’adulte s’étaient dilués sous la pluie.

Les Dieux ont terminé leur grand œuvre : Les animaux sacrifiés sous le cataclysme nous ont dépouillés de notre âge, de nos complexes, de nos retenues…nous avons retrouvé l’innocence.

Que les Miura en soient remerciés.
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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 17:44

DSCN5999.JPGVendredi :
Nous nous retrouvons donc devant l’amphithéâtre arlésien avec Méryl pour
rejoindre Esteban, Stéphanie, Patrice et Sabrina partis la veille de Bruxelles
via Liège.
Le cycle arlésien s’ouvre avec une novillada sans picadors de l’élevage Tierra
d’Oc qui sort à cette occasion ses premiers produits. Les novillos sont
correctement présentés et donnent l’occasion aux jeunes novilleros de
s’exprimer. Malheureusement, un maniement défectueux aux aciers permettra aux
cornus de conserver leurs pavillons.
On pourra noter cependant un joli quite al limon effectué par les 2 élèves de
l’école taurine d’Arles Lilian Ferrari et Mojales Balti (qui coupera la seule
oreille de la novillada).
Mais notre coup de cœur ira pour la jeune torera mexicaine Paola San Roman
d’Aguascalientes. Celle-ci nous enthousiasme par son envie et ses gestes
toreras. Nous nous prenons alors à faire un parallèle avec Eugenie Barthés et à
ses triomphes du début du siècle dernier !

Après la course, direction le bar du Tambourin de notre torero-barman préféré
‘El Lobo’ où nous récupérons d’autres socios (Marc et les 2 Guy). Qu’ils sont
doux ces moments passés un verre de Ricard à la main à profiter du soleil
arlésien et à deviser sur la suite de la temporada.

L’après-midi, la première corrida de la féria consacre l’enfant de la cité
Tomasito comme matador de toros des mains d’El Juli en présence de JM Manzanares
devant des toros de l’élevage Garcigrande.
El Juli nous gratifiera une fois de plus d’une grande virtuosité technique sur
son premier, ce qui lui permettra de rentrer vivant aux toriles devant un public
globalement divisé. Il est quand même toujours étonnant de voir des indultos
avec aussi peu de pétition de la part du public.
Face à son second de l’après-midi, il saura se montrer persévérant face à un
adversaire plus retors. Manzanares récoltera une oreille à son second après une
faena méritoire et un bon coup d’épée.
Thomas se montre appliqué et alluré pour son toro d’alternative mais rate le
trophée promis à cause de l’épée (une vieille habitude…). Lors de son sixième,
la corrida tourne au drame : Thomas se positionne pour une cambiada, brinde au
public, le toro traverse la piste et attrape le jeune matador en haut de la
cuisse.
Au final, le sentiment est mitigé après cette grave blessure et malgré la
prestation juliesque. La tristesse est présente car nous ne savons pas si nous
reverrons Tomasito de sitôt ni comment il va.

Nous retrouvons ensuite nos amis du Ruedo Newton (Maurice, Philippe, etc….) à la
bodega des amis de Roman Perez et en profitons pour récupérer les fameux chèches
élaborés par los del Newton. Ceux-ci sont bien sympas et seront un signe de
reconnaissance durant ce week-end.
Ensuite, direction la conférence de presse à l’espace Van Gogh pour la
conférence de presse préparant la remise du prix de la novillada du lendemain.
Puis, nous finirons la soirée entre la bodega Roman Perez et celle des
Andalouses où nous irons pour chanter le traditionnel ‘Salve Maria’ à minuit.
Les voix belges se mêleront aux autres sous les voûtes de l’église des Frères
Prêcheurs pour fêter l’ouverture de la saison des toros !

Samedi :

Pour ma part, la journée sera consacrée à un repas de famille….Pas d’annulation
de notre côté mais nous sommes obligés de trouver un lieu de repli à cause de la
pluie car le repas était prévu en plein air.

Je rejoins Arles en fin de soirée pour retrouver Pierre-Yves arrivé le matin de
Paris.
Nous filons vers la cour des podestats pour la fin de la tertulia du club des
chiquillos où participe Philippe Soudée du ruedo Newton. Puis, nous assistons à
la remise du premier prix ‘Interallié’ : Belgicana-Ruedo newton-Amis de Roman
Perez.
Du fait de l’annulation de la novillada, le prix est remis à l’éleveur Patrick
Laugier (en présence entre autre du maestro marc Serrano) et constitue donc une
récompense pour le travail effectué par ce ganadero. En ahora buena !
Cela permet aussi de nouer les contacts entre la pena et le mudillo taurin….
Nous passerons la soirée ensuite entre la place du forum, la bodega de Roman
Perez et les Andalouses. Il y aura également un passage avorté à la fête foraine
pour Méryl et Jéremie (notre hôte arlésien) mais les fameuses ‘pinces’
refuseront de livrer leur lot de peluches….

Dimanche :

Le beau temps est revenu sur Arles et le soleil se montre de nouveau généreux en
cette matinée.
Nous nous retrouvons sur les gradins dégarnis de l’amphithéâtre. Le groupe s’est
étoffé de quelques amis de passage (Fabien et Fredo).
La fatigue des premières nuits et le beau temps pourraient nous pousser à
l’assoupissement sur les vieilles pierres des arènes mais nous allons être
réveillés (et pas que nous d’ailleurs) par les 6 pensionnaires de l’élevage du
Scamandre d’Olivier Riboulet.
Chaque toro sortira quasiment au pas des toriles et prendra un malin plaisir à
s’employer au cheval provoquant chutes de la cavalerie et situations dangereuses
en piste. En point d’orgue, nous avons assisté à un changement inopiné de
monture de la part d’un picador qui après s’être fait désarçonner se retrouva
sur le dos du toro !
Lors du troisième tiers, les toros se montrent avisés et arrêtés. Seul Luis
Vilches arrivera à lier quelques passes et Israel Tellez coupera la seule
oreille de la matinée.

Après la course, nous nous rendons chez notre hôte (principal du collège d’Arles
et grand aficionado) pour le traditionnel repas pascal. Nous passons tous un bon
moment entre fous rires, anecdotes taurines …..en promettant de remettre ça
l’année prochaine.
L’après-midi, nous voyons une intéressante corrida de Fuente Ymbro. Esteban
reste attentif et prend des notes sur son portable. Le soir, il intervient à la
tertulia des Chiquillos du CT Paul Ricard d’Arles.
Victor Puerto officie comme chef de lidia. Il se montre peu convaincant.
Cependant, une partie du public se montre irrespectueuse à son endroit et se met
à le siffler injustement.
Miguel Abellan s’accordera très bien avec ses 2 adversaires du jour. Il saura
toréer avec profondeur et se verra attribuer une oreille pour chacune de ses
prestations.
Après la course, direction la tertulia pour entendre ‘el presidente’. Ce sera un
exercice maîtrisé au cours duquel il arrivera à faire entendre quelques opinions
sur les corridas du jour et leurs participants….
Nous enchaînons ensuite notre soirée avec ses points de passage habituels
(bodega Roman Perez, pena Antonio Losada…).
Mais le point d’orgue de la soirée restera le passage réussi aux pinces pour
Jerem et Méryl. Résultat : 8 peluches au total comme autant de trophées. Au fait
: je me fous royalement des pinces et des peluches !!!!!


Lundi :

Le matin, c’est rejones à Arles et tienta de la Muleta à Fontvielle.
Pour ma part, je me rends à la fête de la transhumance à Sénas où défile le
groupe folklorique de mon village emmené par ma sœur qui tient le rôle de chef
de lidia.
Pour mes 2 petites cousines, cet évènement sera l’occasion de leur premier paseo
en habits de lumière (ou plutôt en costume époque Napoléon III). Grand moments
d’émotions et de joie partagé avec la famille, les amis et les touristes de
passage….
Après m’être restauré en famille, je rejoins Méryl près du moulin de Daudet à
Fontvielle. Eux aussi terminent leur pique-nique en famille accompagné entre
autre du maestro Morenito de Nîmes. J’ai juste le temps de saluer tous les
participants que nous prenons la direction d’Arles pour la clôture de la féria.
Les toros de Miura sont chargés du final mais cela ne procurera que peu
d’émotions…
J’ai plaisir cependant à retrouver un Fundi retournant au combat face à son
premier toro (bien qu’il soit encore loin de retrouver son niveau d’antan).
Alberto Aguilar connaîtra 2 déroutes à l’épée.
Mehdi Savalli effectue une bonne faena à son premier mais ne pourra conclure à
l’épée.
La féria aurait pu se terminer « en roue libre » mais les éléments vont
commencer à se déchaîner. Soudain, le ciel s’obscurcit et devient de plus en
plus menaçant, la pluie se met à tomber, le tonnerre gronde, les éclairs
approchent…. La lumière devient surnaturelle !! Mehdi « fait le spectacle »
poussé par le public, il va peut-être se passer quelque chose…. Mehdi
s’accroche, enlève ses zapatillas, banderille, torée…Une fois de plus, suite à
une défaillance à l’épée, aucune oreille ne tombera !!!
Nous sortons bien vite des arènes et décidons d’aller boire un dernier verre au
Tambourin entre socios. La féria se termine, les bars sont vides, il continue à
pleuvoir.
Pour refermer la parenthèse, nous nous retrouvons dans un petit resto. Nous
partageons une dernière fois les moments forts de ce week-end et envisageons nos
futurs rendez-vous taurins avec enthousiasme…. Quelques personnalités taurines
de passage au resto (Mehdi Savalli, Antonio Miura) viennent nous faire comme un
dernier salut, histoire de chasser le blues de fin de féria.
Rendez-vous est pris pour l’année prochaine.

 

Manu

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Eventos próximos

 

 

Recherche

La Belgicana? Quien es?

La Peña Taurine emprunte le nom de "La Belgicana" une des premières femmes torero du XIXe, de son vrai nom Eugénie Bartès. Cette Bruxelloise de naissance (c'était le 14 mars 1876)  est à notre connaissance la seul(e) Belge a avoir revéti le costume de lumière.  Pour en savoir plus voici un article d'El Enano (cliquez sur la photo) publié... le 1er avril 1895, ça ne s'invente pas et pourtant la Belgicana a bel et bien existé. Le Club Taurin Paul Ricard "la Belgicana" est né officiellement le 9 avril 2011 à Bruxelles, le philosophe Francis Wolff (notre premier invité, ici son fabuleux Pregon) fut le témoin priviligié de la deuxième naissance de la Belgicana. Le CTPR la Belgicana est jumelée avec les clubs taurins Culturaficion et le Ruedo Newton à Paris.

La-Belgicana-Photo.jpg     

Archives

Ils sont venus à Bruxelles

Francis Wolff (Philosophe)

Dominique Perron (Président de l'UCTPR)

Miguel Angel Martin (Fundacion Eurotoro)

Vincent Blondeau (Professeur de toreo de salon)

Marc Serrano (Torero)

Patrick Laugier (Ganadero)

Serge Almeras (Apoderado)

Fabio Castañeda (Torero)

Pierre Vidal (Journaliste)

David White "El Irlandes" (Torero)

Olivier Mageste (Taurino)

Juan Mora (Torero)

Alain Montcouquiol (Ecrivain)

On est allé chez eux

Mariano Cifuentes (Ganadero)

Anibal Ruiz (Torero)

Patrick Laugier (Ganadero)

Ecole taurine de Madrid

Justo Algaba (Sastre)

Marc Serrano (Torero)

Los Eulogios (Ganadero)

Vincent Fare (La Paluna)

AMTF

Victorino Martin (Ganadero)

Dias Coutinho (Ganadero)