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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 17:44

DSCN5999.JPGVendredi :
Nous nous retrouvons donc devant l’amphithéâtre arlésien avec Méryl pour
rejoindre Esteban, Stéphanie, Patrice et Sabrina partis la veille de Bruxelles
via Liège.
Le cycle arlésien s’ouvre avec une novillada sans picadors de l’élevage Tierra
d’Oc qui sort à cette occasion ses premiers produits. Les novillos sont
correctement présentés et donnent l’occasion aux jeunes novilleros de
s’exprimer. Malheureusement, un maniement défectueux aux aciers permettra aux
cornus de conserver leurs pavillons.
On pourra noter cependant un joli quite al limon effectué par les 2 élèves de
l’école taurine d’Arles Lilian Ferrari et Mojales Balti (qui coupera la seule
oreille de la novillada).
Mais notre coup de cœur ira pour la jeune torera mexicaine Paola San Roman
d’Aguascalientes. Celle-ci nous enthousiasme par son envie et ses gestes
toreras. Nous nous prenons alors à faire un parallèle avec Eugenie Barthés et à
ses triomphes du début du siècle dernier !

Après la course, direction le bar du Tambourin de notre torero-barman préféré
‘El Lobo’ où nous récupérons d’autres socios (Marc et les 2 Guy). Qu’ils sont
doux ces moments passés un verre de Ricard à la main à profiter du soleil
arlésien et à deviser sur la suite de la temporada.

L’après-midi, la première corrida de la féria consacre l’enfant de la cité
Tomasito comme matador de toros des mains d’El Juli en présence de JM Manzanares
devant des toros de l’élevage Garcigrande.
El Juli nous gratifiera une fois de plus d’une grande virtuosité technique sur
son premier, ce qui lui permettra de rentrer vivant aux toriles devant un public
globalement divisé. Il est quand même toujours étonnant de voir des indultos
avec aussi peu de pétition de la part du public.
Face à son second de l’après-midi, il saura se montrer persévérant face à un
adversaire plus retors. Manzanares récoltera une oreille à son second après une
faena méritoire et un bon coup d’épée.
Thomas se montre appliqué et alluré pour son toro d’alternative mais rate le
trophée promis à cause de l’épée (une vieille habitude…). Lors de son sixième,
la corrida tourne au drame : Thomas se positionne pour une cambiada, brinde au
public, le toro traverse la piste et attrape le jeune matador en haut de la
cuisse.
Au final, le sentiment est mitigé après cette grave blessure et malgré la
prestation juliesque. La tristesse est présente car nous ne savons pas si nous
reverrons Tomasito de sitôt ni comment il va.

Nous retrouvons ensuite nos amis du Ruedo Newton (Maurice, Philippe, etc….) à la
bodega des amis de Roman Perez et en profitons pour récupérer les fameux chèches
élaborés par los del Newton. Ceux-ci sont bien sympas et seront un signe de
reconnaissance durant ce week-end.
Ensuite, direction la conférence de presse à l’espace Van Gogh pour la
conférence de presse préparant la remise du prix de la novillada du lendemain.
Puis, nous finirons la soirée entre la bodega Roman Perez et celle des
Andalouses où nous irons pour chanter le traditionnel ‘Salve Maria’ à minuit.
Les voix belges se mêleront aux autres sous les voûtes de l’église des Frères
Prêcheurs pour fêter l’ouverture de la saison des toros !

Samedi :

Pour ma part, la journée sera consacrée à un repas de famille….Pas d’annulation
de notre côté mais nous sommes obligés de trouver un lieu de repli à cause de la
pluie car le repas était prévu en plein air.

Je rejoins Arles en fin de soirée pour retrouver Pierre-Yves arrivé le matin de
Paris.
Nous filons vers la cour des podestats pour la fin de la tertulia du club des
chiquillos où participe Philippe Soudée du ruedo Newton. Puis, nous assistons à
la remise du premier prix ‘Interallié’ : Belgicana-Ruedo newton-Amis de Roman
Perez.
Du fait de l’annulation de la novillada, le prix est remis à l’éleveur Patrick
Laugier (en présence entre autre du maestro marc Serrano) et constitue donc une
récompense pour le travail effectué par ce ganadero. En ahora buena !
Cela permet aussi de nouer les contacts entre la pena et le mudillo taurin….
Nous passerons la soirée ensuite entre la place du forum, la bodega de Roman
Perez et les Andalouses. Il y aura également un passage avorté à la fête foraine
pour Méryl et Jéremie (notre hôte arlésien) mais les fameuses ‘pinces’
refuseront de livrer leur lot de peluches….

Dimanche :

Le beau temps est revenu sur Arles et le soleil se montre de nouveau généreux en
cette matinée.
Nous nous retrouvons sur les gradins dégarnis de l’amphithéâtre. Le groupe s’est
étoffé de quelques amis de passage (Fabien et Fredo).
La fatigue des premières nuits et le beau temps pourraient nous pousser à
l’assoupissement sur les vieilles pierres des arènes mais nous allons être
réveillés (et pas que nous d’ailleurs) par les 6 pensionnaires de l’élevage du
Scamandre d’Olivier Riboulet.
Chaque toro sortira quasiment au pas des toriles et prendra un malin plaisir à
s’employer au cheval provoquant chutes de la cavalerie et situations dangereuses
en piste. En point d’orgue, nous avons assisté à un changement inopiné de
monture de la part d’un picador qui après s’être fait désarçonner se retrouva
sur le dos du toro !
Lors du troisième tiers, les toros se montrent avisés et arrêtés. Seul Luis
Vilches arrivera à lier quelques passes et Israel Tellez coupera la seule
oreille de la matinée.

Après la course, nous nous rendons chez notre hôte (principal du collège d’Arles
et grand aficionado) pour le traditionnel repas pascal. Nous passons tous un bon
moment entre fous rires, anecdotes taurines …..en promettant de remettre ça
l’année prochaine.
L’après-midi, nous voyons une intéressante corrida de Fuente Ymbro. Esteban
reste attentif et prend des notes sur son portable. Le soir, il intervient à la
tertulia des Chiquillos du CT Paul Ricard d’Arles.
Victor Puerto officie comme chef de lidia. Il se montre peu convaincant.
Cependant, une partie du public se montre irrespectueuse à son endroit et se met
à le siffler injustement.
Miguel Abellan s’accordera très bien avec ses 2 adversaires du jour. Il saura
toréer avec profondeur et se verra attribuer une oreille pour chacune de ses
prestations.
Après la course, direction la tertulia pour entendre ‘el presidente’. Ce sera un
exercice maîtrisé au cours duquel il arrivera à faire entendre quelques opinions
sur les corridas du jour et leurs participants….
Nous enchaînons ensuite notre soirée avec ses points de passage habituels
(bodega Roman Perez, pena Antonio Losada…).
Mais le point d’orgue de la soirée restera le passage réussi aux pinces pour
Jerem et Méryl. Résultat : 8 peluches au total comme autant de trophées. Au fait
: je me fous royalement des pinces et des peluches !!!!!


Lundi :

Le matin, c’est rejones à Arles et tienta de la Muleta à Fontvielle.
Pour ma part, je me rends à la fête de la transhumance à Sénas où défile le
groupe folklorique de mon village emmené par ma sœur qui tient le rôle de chef
de lidia.
Pour mes 2 petites cousines, cet évènement sera l’occasion de leur premier paseo
en habits de lumière (ou plutôt en costume époque Napoléon III). Grand moments
d’émotions et de joie partagé avec la famille, les amis et les touristes de
passage….
Après m’être restauré en famille, je rejoins Méryl près du moulin de Daudet à
Fontvielle. Eux aussi terminent leur pique-nique en famille accompagné entre
autre du maestro Morenito de Nîmes. J’ai juste le temps de saluer tous les
participants que nous prenons la direction d’Arles pour la clôture de la féria.
Les toros de Miura sont chargés du final mais cela ne procurera que peu
d’émotions…
J’ai plaisir cependant à retrouver un Fundi retournant au combat face à son
premier toro (bien qu’il soit encore loin de retrouver son niveau d’antan).
Alberto Aguilar connaîtra 2 déroutes à l’épée.
Mehdi Savalli effectue une bonne faena à son premier mais ne pourra conclure à
l’épée.
La féria aurait pu se terminer « en roue libre » mais les éléments vont
commencer à se déchaîner. Soudain, le ciel s’obscurcit et devient de plus en
plus menaçant, la pluie se met à tomber, le tonnerre gronde, les éclairs
approchent…. La lumière devient surnaturelle !! Mehdi « fait le spectacle »
poussé par le public, il va peut-être se passer quelque chose…. Mehdi
s’accroche, enlève ses zapatillas, banderille, torée…Une fois de plus, suite à
une défaillance à l’épée, aucune oreille ne tombera !!!
Nous sortons bien vite des arènes et décidons d’aller boire un dernier verre au
Tambourin entre socios. La féria se termine, les bars sont vides, il continue à
pleuvoir.
Pour refermer la parenthèse, nous nous retrouvons dans un petit resto. Nous
partageons une dernière fois les moments forts de ce week-end et envisageons nos
futurs rendez-vous taurins avec enthousiasme…. Quelques personnalités taurines
de passage au resto (Mehdi Savalli, Antonio Miura) viennent nous faire comme un
dernier salut, histoire de chasser le blues de fin de féria.
Rendez-vous est pris pour l’année prochaine.

 

Manu

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commentaires

E
<br /> Punaise Manu, tu y vas un peu fort avec les Pinces et les Peluches !!!<br /> <br /> <br />
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La Belgicana? Quien es?

La Peña Taurine emprunte le nom de "La Belgicana" une des premières femmes torero du XIXe, de son vrai nom Eugénie Bartès. Cette Bruxelloise de naissance (c'était le 14 mars 1876)  est à notre connaissance la seul(e) Belge a avoir revéti le costume de lumière.  Pour en savoir plus voici un article d'El Enano (cliquez sur la photo) publié... le 1er avril 1895, ça ne s'invente pas et pourtant la Belgicana a bel et bien existé. Le Club Taurin Paul Ricard "la Belgicana" est né officiellement le 9 avril 2011 à Bruxelles, le philosophe Francis Wolff (notre premier invité, ici son fabuleux Pregon) fut le témoin priviligié de la deuxième naissance de la Belgicana. Le CTPR la Belgicana est jumelée avec les clubs taurins Culturaficion et le Ruedo Newton à Paris.

La-Belgicana-Photo.jpg     

Archives

Ils sont venus à Bruxelles

Francis Wolff (Philosophe)

Dominique Perron (Président de l'UCTPR)

Miguel Angel Martin (Fundacion Eurotoro)

Vincent Blondeau (Professeur de toreo de salon)

Marc Serrano (Torero)

Patrick Laugier (Ganadero)

Serge Almeras (Apoderado)

Fabio Castañeda (Torero)

Pierre Vidal (Journaliste)

David White "El Irlandes" (Torero)

Olivier Mageste (Taurino)

Juan Mora (Torero)

Alain Montcouquiol (Ecrivain)

On est allé chez eux

Mariano Cifuentes (Ganadero)

Anibal Ruiz (Torero)

Patrick Laugier (Ganadero)

Ecole taurine de Madrid

Justo Algaba (Sastre)

Marc Serrano (Torero)

Los Eulogios (Ganadero)

Vincent Fare (La Paluna)

AMTF

Victorino Martin (Ganadero)

Dias Coutinho (Ganadero)