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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 10:02

 

9-avril-2011-Inauguration 6825

Le philosophe debout pour le pregon de la Belgicana.

 

Personne n'oubliera ce discours teinté d'humour et d'énergie. Et même si le texte est dépourvu de toute interprétation, vous retrouverez ci-dessous les mots de Mr Francis, un moment magique que la lecture nous fait (re)vivre avec grand plaisir.

 

 

 

 

Bruxelles, Bruxelles

Atomium ? Mankenpiess ? Grand place ?

Bruxelles ! Aujourd’hui, tu es plus que cela !

Aujourd’hui, 9 de abril 2011, 9 avril 2011,  negen april, est née la peña taurina de Bruxelles, « la Belgicana », première peña trilingue de l’histoire.

Bruxelles, ville taurine…

 

La corrida perd du terrain au Sud de l’Europe, mais elle en gagne au Nord.

Longtemps, nous à Paris, nous nous sommes crus des aficionados du Nord. Nous sommes très heureux d’être devenus des aficionados du Sud. Car quoi de plus merveilleux pour un aficionado que d’être du Sud ?

Bruxelles n’a pas d’arènes, mais elle est la seule capitale du Nord de l’Europe à avoir un maire aficionado.

 

Bruxelles n’a pas de toros, mais elle a désormais deux clubs taurins !

La Belgique n’a pas de gouvernement, mais la peña taurine de Bruxelles sera rigoureusement gouvernée au centre ! Son gouvernement sera « d’union nationale », parce qu’elle se veut d’ouverture internationale. Ni torista, ni torerista, mais ouverte à toutes les émotions taurines. Ni Espagne ni France, mais ouverte sur le monde. Ni Sud-Est ni Sud-Ouest ; ni Andalousie ni pays basque, mais ouverte à toutes les sensibilités tauromachiques.

 

C’est à une longue tradition tauromachique que Bruxelles doit aujourd’hui sa consécration internationale comme capitale européenne.

Ce n’est pas seulement parce que les députés venus de toute l’Europe ont coutume de dire, en arrivant à Bruxelles, qu’ils se « jettent dans l’arène ».

Ce n’est pas seulement parce que, comme viennent de titrer diverses gazettes bruxelloises, on vient d’annoncer que, pour l’été 2012, la Grand’Place de Bruxelles sera mise en valeur « par un tout nouvel habit de lumières ».

Ce n’est pas non plus à cause de ce que titrait le Journal Le Soir de Bruxelles le Vendredi 29 décembre 1989 :

 

« Les banderilles flamandes plantées dans le cou du toro bruxellois

La fin de l'année 89 l'indique, l'année 90 sera pour l'exécutif de la Région de Bruxelles-Capitale celle de tous les défis. (…) Avant tous les autres peut-être, le défi de l'autonomie régionale.

Car la corrida a commencé. Les toreros de l'État ont placé la première banderille: l'expropriation de la caserne Prince Albert, promise par les Bruxellois au logement, pour étendre les bureaux des Affaires étrangères. Le toro bruxellois a regimbé violemment. Mais la pique est accrochée. Et voilà que d'autres toreros plantent un autre dard de le cou du toro: il s'appelle place des Martyrs. »

 

Non, c’est à d’autres raisons, plus sérieuses, que Bruxelles doit aujourd’hui d’être consacrée capitale taurine européenne.

 

C’est d’abord, historiquement, à son torero tutélaire, la fameuse Eugenie Bartès, dite « la Belgicana », bruxelloise de naissance, née le 14 mars 1876, la vraie rivale de la torera « La Garbancera » et dont les chroniques relatent qu’elle est sortie en triomphe en mars 1895 des arènes de Santa Cruz de Tenerife.  Quel autre torero, sinon belge, et femme de surcroit, peut se vanter d’être célèbre pour un triomphe aux arènes de Santa Cruz de Tenerife ? La « Belgicana » sera donc ouverte à toutes les minorités taurines, celles qui ne se sentent aps assez reconnues par le mundillo officiel. Dans la gazette espagnole de l’époque qui portraiture « la Belgicana », le journaliste se demande comment du sang aussi septentrional a pu produire un tempérament aussi torero fait l’hypothèse que ce sont les deux années passées à Montevideo dans son enfance qui eurent ce bénéfique effet. Il fallait vraiment qu’il fût en mal de copie !

 

La seconde grande raison de faire de Bruxelles une ville taurine, c’est qu’elle recèle deux œuvres d’art de la plus haute importance :

D’abord, une toile de grand peintre basque Ignacio Zuloaga, La veille de la course de taureaux.

 

Il s’agit d’une grande huile sur toile de 2,22 m x 3,02 m (1898), qui se trouve au Département d’art moderne du Musée des Beaux-arts de Bruxelles. Du moins elle devrait s’y trouver, et je crains que la direction du Musée, par manque d’espace ou d’aficion, ne l’ait reléguée dans les réserves. (On voit que la peña a encore u pain sur la planche !) Sur cette toile magnifique, on voit de très élégantes promeneuses allant visiter les taureaux au campo entourées de deux picadors, dans un village voisin de Séville, nomme Alcala de Guadaira : variété des attitudes, beauté et véracité des types, paysage séduisant, atmosphère envoutante… Première médaille à l’exposition de Barcelone en 1898, elle fut refusée à l’Exposition Universelle de 1900, suite à des querelles parmi les juges espagnols qui trouvaient le tableau esthétiquement trop audacieux. Elle fut exposée à Bruxelles la même année, puis achetée par l’État belge.

 

L’autre grande œuvre taurine est due à la sculptrice. (Doit-on dire sculpteur ou sculptrice ? Doit-on dire torero ou torera ? Peu importe. C’est la fonction qui compte et son incarnation dans une personne : car c’est cela, le style !). Remarquons à quel point la féminité marque l’histoire taurine de Bruxelles : la présence d’autant de femmes que d’hommes à cette journée d’ouverture en est le signe indéniable. L’œuvre s’intitule La Tauromachie (1953) : c’est une sculpture de Germaine Richier représentant un torero, ventre percé, marchant fier et droit, accompagné d'un crâne de taureau mort qu'il semble promener comme un chien. Elle devrait elle aussi être exposée au Musée d’art moderne de Bruxelles. Elle dort surement dans les réserves, hélas.

Ces deux œuvres, l’une souriante, l’autre cruelle, nous découvre les deux faces de la corrida : sol y sombra, fête et tragédie, comme à Séville Murillo et Valdès Leal.

Bruxelles, ville d’art taurin.

 

Pour que le portrait tauromachique de Bruxelles soit complet, il convient d’y joindre deux événements historiques.

Bruxelles fut le théâtre d’une grande victoire de l’aficion d’une part, et le théâtre d’une véritable corrida d’autre part.

 

Le 12 octobre 2006, le Parlement européen, réuni à Bruxelles, a proposé sans succès d'instaurer une loi communautaire interdisant la tauromachie. Après avoir approuvé une résolution sur le Plan d'action communautaire pour la « protection et le bien-être des animaux », le Parlement européen a refusé de voter un texte demandant que l'Union Européenne se dote d'une législation interdisant les combats de taureaux, et autres combats de coqs, et précisant que les organisateurs de ces combats ne devaient plus recevoir aucune aide d'État liée à ces activités. Les eurodéputés ont voté à 68 % contre. Seuls 178 députés sur 505 ont voté en faveur de la proposition de loi. La victoire de la Tauromachie européenne de ce 12 octobre 2006 fait désormais jurisprudence au sein de la législation communautaire.  La peña sera néanmoins vigilante. Elle sait que, dans ce combat, elle peut compter sur l’aide de tous les aficionados et de toutes les peñas méridionales d’Europe.

 

Enfin, la dernière date taurine dans l’histoire de la ville de Bruxelles est celle, restée fameuse, du 12 août 2010. Alors que les férias de Béziers, de Dax, de Bayonne, de Málaga et de San Sebastian battent leur plein, celle de Bruxelles est marquée par l’incident suivant.

 

Je lis les dépêches d’agence.

 

« La police de Bruxelles tire sur un taureau en liberté.

Un agent de la police locale de Bruxelles a tiré jeudi matin à deux reprises sur un taureau en liberté à Haren, selon des habitants du quartier. L'information a été confirmée par la police. Le bovidé n'a été touché qu'une fois et a été légèrement blessé. Il a pu réintégrer son étable.

L'incident s'est déroulé aux alentours de 9h30 dans la Sint-Stevens-Woluweweg à Haren. Deux taureaux qui se trouvaient dans une étable ont été libérés et se sont échappés vers d'autres champs. Un habitant du quartier a vu que les animaux se dirigeaient vers les jardins et a averti la police. Arrivés sur place avec plusieurs véhicules, les agents ont tenté d'approcher [avec aguante !] les taureaux mais l'un d'eux s'est tourné vers les policiers pour les charger. [Madre mía, ¡que embestida mas brava !]

Un agent [dépourvu de muleta et d’espada, hélas] a sorti son arme et a tiré deux coups de feu. Le taureau a été légèrement blessé mais [bravo de verdad] a continué de charger l'agent. Celui-ci a heureusement pu éviter l'animal. La police a finalement réussi à enfermer les bovidés dans un pré jusqu'à ce que le propriétaire, un Schaerbeekois, vienne sur place les récupérer.»

 

On voit que l’art de Cuchares, et particulièrement la technique de l’estocade, a encore quelques progrès à faire dans la région de Bruxelles !

C’est à cette nécessaire éducation des masses belges que se consacrera la peña taurine de Bruxelles !

 

Et lorsque ce travail sera accompli, elle pourra conquérir le Nord, son Nord, afin de devenir elle aussi une peña du Sud de l’Europe.

Qu’une longue vie lui soit donnée, car c’est cette vie des clubs qui alimente notre passion au jour le jour ; et c’est de cette vie hors des zones de tradition taurine que vit aujourd’hui la fiesta de los toros, de moins en moins fiesta nacional, de plus en plus « culture sans frontières ».

« La Belgicana » nous montre en effet le chemin d’une aficion sans frontière de pays, de langue, de goût ni de sexe. Elle est la voie du salut de la corrida. Elle est son avenir

 

Si, selon le mot du fameux chanteur bruxellois dont on fête aujourd’hui, jour pour jour, le 82e anniversaire de la naissance, Jacques Brel,

« les taureaux s’ennuient le dimanche

quand il s’agit de courir pour nous »,

c’était avant la création de cette peña taurine de Bruxelles. Désormais, il faudra dire :

A Bruxelles,

« les taurins s’ennuient le dimanche

quand la peña ne fait rien pour nous » !

 

 

9-avril-2011-Inauguration 6815

 

 

Bruselas, Bruselas,

Atomium ? Manekenpiess ? Grand place ?

¡ Bruselas! ¡ Hoy, eres más que esto!

 

Hoy, 9 de abril 2011, el 9 de abril de 2011, negen april, nació peña taurina de Bruselas, " Belgicana ", primera peña trilingüe de la historia.

Bruselas, ciudad taurina …

 

La corrida pierde terreno en el Sur de Europa, pero lo gana en el Norte.

Mucho tiempo, nosotros en París, nos consideramos aficionados del Norte. Estamos muy felices de habernos hecho aficionados del Sur. ¿ que hay de más maravilloso para un aficionado que ser del Sur?

Bruselas no tiene plaza de toros, pero debe ser la única capital del Norte de Europa que tiene un alcalde aficionado.

 

Bruselas no tiene toros, pero desde hoy tiene dos peñas taurinas!

¡ Bélgica no tiene gobierno, pero la peña taurina de Bruselas será gobernada rigurosamente en el centro! Su gobierno será " de unión nacional ", porque se quiere de apertura internacional. Ni torista, ni torerista, pero abierta a todas las emociones taurinas. Ni de España ni de Francia, pero abierta al mundo. Ni del Sudeste ni del Sudoeste; ni de Andalucía ni del País vasco, pero abierta a todas las sensibilidades tauromáquicas.

Es a una tradición larga y tauromáquica que Bruselas debe hoy su consagración internacional como capital europea.

 

No es porque los diputados venidos de toda la Europa suelen decir, llegando a Bruselas, porque " nos tiramos al ruedo ".

No es porque, como vienen de titular varios periodicos bruselenses, acabamos de anunciar que, para el verano de 2012, la Grand Place de Bruselas será valorizada " con un nuevo traje de luces ".

No es tampoco a causa de lo que titulaba el Periódico por “Le Soir” de Bruselas el Viernes, 29 de diciembre de 1989:

 

« Las banderillas flamencas plantadas en el morillo del toro bruselense.

El final del año 89 lo indica, el año 90 sera para el ejecutivo de la Comunidad de Bruselas-capital el de todos los desafíos. (…) Antes de todos los demás posiblemente, el desafío de la autonomía regional.

Porque la corrida ha comenzado. Los toreros del Estado plantaron la primera banderilla: la expropiación del cuartel Príncipe Albert, prometida por los Bruselenses a la vivienda, para extender las oficinas de los Asuntos Exteriores. El toro bruselense respingó violentamente. Pero la puya esta colocada. Y otros toreros plantan otras banderillas en el morillo del toro: se llama plaza de los Mártires. "

 

No, es en otras razones, más serias, que Bruselas debe hoy de ser llamada capital taurina europea.

Pertenece primero, históricamente, a su torero tutelar, la famosa Eugenie Bartès, apodada "La Belgicana", bruselense de nacimiento, nacida el 14 de marzo de 1876, la verdadera rival de la torera " La Garbancera " y cuyas crónicas relatan que salió en triunfo en marzo de 1895 de la plaza de toros de Santa Cruz de Tenerife. ¿ Que otro torero, belga, y además mujer, puede jactarse de ser célebre por su triunfo en la plaza de toros de Santa Cruz de Tenerife? La peña "La Belgicana" estará abierta a todas las minorías taurinas, hasta las que no se sienten reconocidas por el mundillo. En la gaceta española de la época que que tenia en portada a la torera "La Belgicana ", el periodista se pregunta cómo sangre tan septentrional pudo producir un temperamento tan torero hace la hipótesis que fueron los dos años pasados en Montevideo en su infancia que tuvieron esto benéfico efecto.

 

Otra gran razon de hacer de Bruselas una ciudad taurina, es el hecho que existen dos obras de artes de gran importancia.:

Primero, un lienzo del gran pintor vasco Ignacio Zuloaga, “La vispera de la corrida de toros”.

Es un oleo sobre lienzo de 2,22 m x 3,02 m (1898), que se encuentra en el Departamento de las artes modernas en el Museo de las Bellas Artes de Bruselas. Por lo menos creo que debería encontrarse en este Museo, ya que temo que por falta de sitio o de afición, el cuadro debe encontrarse en algún sotano del museo (A la peña le espera bastante trabajo por delante). Sobre este lienzo, vemos unas elegantes mujeres que van a visitar a los toros en el campo acompañadas de dos picadors, en un pueblo vecino de Sevilla, Alcala de Guadaira: variedad de las actitudes, la belleza y la veracidad de los tipos, el paisaje seductor, atmósfera entrañable … Primera medalla en la exposición de Barcelona en 1898, fue negada en la Exposición Universal de 1900, en respuesta a disputas entre los jueces españoles que encontraban el cuadro estéticamente demasiado audaz. Fue expuesta a Bruselas el mismo año, y poco despues comprada por el Estado belga.

 

La otra gran obra taurina es debida al esucultor. (¿ Debemos decir escultor o escultora? ¿ Debemos decir torero o torera? Poca importancia tiene. Es la función que cuenta y su encarnación en una persona: ¡ porque eso es el estilo!). Observemos hasta qué punto la feminidad marca la historia taurina de Bruselas: la presencia de tantas mujeres como hombres a este día de apertura es el signo innegable. La obra se titula La Tauromaquia (1953): una escultura de Germana Richier que representa a un torero, el vientre perforado, andando orgulloso, acompañada por un cráneo de un toro muerto que parece pasear como un perro. Ella también debería ser expuesta al Museo de arte moderno de Bruselas. Pero seguramente debe encontrarse al lado de la obra de Zuloaga en algún sotano, por desgracia.

Estas dos obras, una sonriente, la otra cruel, nos descubre ambas caras de la corrida: sol y sombra, fiesta y tragedia, como a Sevilla Murillo y Valdès Leal.

Bruselas, ciudad de arte taurino.

 

Para que el retrato tauromáquico de Bruselas sea completo, conviene juntar a eso dos acontecimientos históricos.

Bruselas fue el escenario de una gran victoria de la afición por una parte, y el teatro de una corrida verdadera por otra parte.

El 12 de octubre de 2006, el Parlamento europeo, reunido en Bruselas, propuso sin éxito instaurar una ley comunitaria que prohibía la tauromaquia. Después de haber aprobado una resolución según el plan de acción comunitaria para la " protección y el bienestar de los animales ", el Parlamento europeo se negó a votar un texto que pedía que la Unión Europea se dote de una legislación que prohíba los combates de toros, y otras peleas de gallos, y precise que los organizadores de estos combates no debían más recibir ninguna ayuda de Estado vinculada a estas actividades. Los eurodiputados votaron al 68 % contra. Sólo 178 diputados de cada 505 votaron a favor de la propuesta de ley. La victoria de la Tauromaquia europea de este 12 de octubre de 2006 hace en lo sucesivo jurisprudencia en el seno de la legislación comunitaria. La Peña estará sin embargo atenta. Sabe que, en este combate, puede contar con la ayuda de todos los aficionados y de todas las peñas meridionales de Europa.

 

Por fin, la última fecha taurina en la historia de la ciudad de Bruselas es la, quedada famosa, del 12 de agosto de 2010. Mientras que las ferias de Béziers, de Dax, de Bayona, de Málaga y de San Sebastian baten el ritmo de la temporada taurina, Bruselas es marcado por este incidente siguiente.

 

Leo los telegramas de agencia.

 

" La policía de Bruselas dispara a un toro libre.

Un agente de la policía local de Bruselas disparó el jueves por la mañana dos veces a un toro libre en Haren (Norte de Bruselas), según los vecinos del barrio. La información ha sido confirmada por la policía. El bóvido ha sido tocado sólo una vez y ligeramente herido. Pudo reintegrar su finca.

El incidente se celebró en los alrededores de las 9h 30 en Sint-Stevens-Woluweweg en Haren. Dos toros se escaparon de sus fincas. Un vecino del barrio vió que los animales se dirigían hacia los jardines y advirtió la policía. ¡ Llegados en el mismo lugar con varios vehículos, los agentes intentaron acercar [con aguante!] los toros pero uno de ellos se volvió hacia los policías para embestirles. [Madre mía, ¡que embestida mas brava !]

Un agente [privado de muleta y de espada, por desgracia] sacó su pistola y disparo dos veces. El toro ligeramente sido herido [bravo de verdad] Continuó embistiendo al agente. Éste afortunadamente pudo evitar el animal. La policía finalmente consiguió encerrar los bóvidos en una finca hasta que el propietario, Schaerbeekois, venga en el mismo lugar recuperarlos. "

 

¡ Vemos que el arte de Cuchares, y particularmente la técnica de la estocada, todavía tiene algunos progresos que hacer en la región de Bruselas!

¡ Es a la educación necesaria de los belgas que se dedicará la peña taurina de Bruselas!

Y cuando este trabajo este cumplido, ella también podrá conquistar el Norte, su Norte, con el fin de hacerse peña del Sur de Europa.

Qué una vida larga se le consagre, porque es la vida de las peñas que muchas veces alimenta nuestra pasión; y es de esta vida fuera de las zonas de tradición taurina de la que vive hoy la fiesta de los toros, cada vez menos fiesta nacional, cada vez más " cultura sin fronteras ".

"La Belgicana" nos enseña el camino de una afición sin frontera de país, de lengua, de gusto ni de sexo. Es la vía de la salvación de la corrida. Es su futuro

 

Si, según las palabras del famoso cantante y bruselense cuyo 82 aniversario del nacimiento se celebra hoy, Jacques Brel,

" Los toros se aburren el domingo

Cuando se trata de correr para nosotros ",

Era antes de la creación de esta peña taurina de Bruselas. En lo sucesivo, habrá que decir:

En Bruselas,

" Los taurinos se aburren el domingo

¡ Cuando la peña no hace nada para nosotros "!

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 16:46

 

 

9-avril-2011-Inauguration 6818

 

C’est désormais officiel, publié, acté le petit nouveau est arrivé… enfin la petite dernière. Désolé pour ceux qui désiraient un garçon car c’est bien d’une garçonne dont la Belgique vient d’accoucher. C’était le 9 avril 2011 à 21h12, l’instant précis durant lequel Francis Wolff finissait le pregon en son honneur. En ce jour d’anniversaire de Jacques Brel, le philosophe nous a fait l’honneur de ressusciter, plus de 125 ans après sa première naissance, Eugénie Bartès « La Belgicana », torera bruxelloise du 19e siècle.

 

Une quarantaine d’aficionados s’était réuni ce samedi soir pour entendre la bonne nouvelle et déguster l’art oratoire de notre ami moustachu… Une quarantaine de personnes venues des quatre coins de Belgique et d’Europe… de Bruxelles à Paris, de Liège à Madrid, de Charleroi à Barbentane, de Binche à Marseille... Mais derrière la célébration d’un personnage se cache celle d’un club. Pour être complet, c’est la création de la Peña Taurine de Bruxelles La Belgicana que nous avons fêté.

 

La création d’une deuxième association taurine dans la capitale européenne est un acte symbolique, presque résistant. Un acte qui prouve encore une fois que la corrida est un art, et donc, universelle. A l’heure où la corrida est malmenée, c’est aussi un acte de fraternité que le monde taurin est venu saluer.

 

A titre personnel, et j’imagine ne pas être le seul, j’ai été fort ému de voir nos partenaires Dominique Perron (Président de l’Union des Clubs Taurin Ricard), Miguel Angel Martin (Président d’Eurotoros), Maurice Bouzemarene (vice Président du Ruedo Newton à Paris) et Francis Wolff réunis avec nous pour cette soirée. Leur présence est une preuve de leur soutien, une preuve que nos unions respectives porteront leurs fruits, une preuve que l’aficion n’a pas de frontière.

 

Vous voir à nos côtés nous a fait chaud au cœur et nous vous en remercions. Merci à nos membres venus en nombre pour être les témoins de cette naissance. Bref, un accouchement merveilleux arrosé, il est vrai, d’un généreux soleil (un miracle ?) et quelques restos bruxellois… le tout dans une ambiance conviviale joyeuse et parfois même naïve, en un mot : belge.

 

                                               

                                               Nous n’aurions pu rêver de meilleure inauguration,

 

Merci à tous d’en avoir fait une réussite,

 

Vive la tauromachie, vive la Belgique, vive Eugénie Bartès,

 

 

Qu’importe le pays, qu’importe l’arène,

 

Nous espérons vous revoir très vite,

 

 

 

Meryl Fortunat Rossi pour la Belgicana

 

 

 

Nb : bientôt en ligne le délicieux pregon de Francis Wolff.

 

 

 

En attendant voici sa dédicace sur notre livre d’or :

 

 « Emu d’ouvrir ces pages d’un livre d’or promis aux plus prestigieuses signatures.

Emu d’inaugurer cette peña « La Belgicana » promise au plus brillant avenir.

Emu d’admirer une aficion aussi sincère, aussi désintéressée, aussi désireuse d’apprendre…

Il y a un mot qui résume à la fois tout le toreo et tout ce qu’on souhaite à une peña naissante

 

Suerte !

 

Francis Wolff

 

9 avril 2011 »

  

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 14:38

 

Grand place de Bruxelles

 

FAIRE-PART DE NAISSANCE




C’est avec un immense plaisir que nous vous annonçons la naissance de la seconde association taurine de Bruxelles, le jeudi 27 janvier 2011. Celle-ci porte le nom de la Belgicana.

Cette peña est également le premier Club Taurin Paul Ricard à voir le jour hors des frontières françaises, tout un honneur.

Les bases de cette nouvelle aventure taurine sont posées avec comme mots d’ordre DYNAMISME et CONVIVIALITE.

La Belgicana se voudra avant tout un outil didactique pour tous les aficionados. Son but est d’organiser un maximum d’évènements, que ce soient des conférences-débats, cours de toreo de salon, soirées vidéos et/ou corrida en direct à la TV et autres tertulias animées par les socios.

Dès à présent, des contacts ont été pris avec le Ruedo Newton (Club Taurin Paul Ricard de Paris) et Culturaficion (Paris), afin de nouer une étroite collaboration entre les aficionados bruxellois et parisiens. D’autres contacts suivront.

Le premier grand évènement du CTPR La Belgicana sera son voyage «Sentimiento Torero» qui se déroulera à Madrid du 24 au 28 février 2011 (avec, au programme, suivant le parcours d’un apprenti torero, de manière théorique et pratique, école taurine, capea, toreo de salon, tienta ainsi que la corrida du 27 février à Vistalegre).

   
Club Taurin Paul Ricard La Belgicana,

 

Pour nous écrire:

 

 

PT-Bruxelles@hotmail.com

 

 

ou Esteban Salido (Président de la Peña)

estetoros@hotmail.com



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La Belgicana? Quien es?

La Peña Taurine emprunte le nom de "La Belgicana" une des premières femmes torero du XIXe, de son vrai nom Eugénie Bartès. Cette Bruxelloise de naissance (c'était le 14 mars 1876)  est à notre connaissance la seul(e) Belge a avoir revéti le costume de lumière.  Pour en savoir plus voici un article d'El Enano (cliquez sur la photo) publié... le 1er avril 1895, ça ne s'invente pas et pourtant la Belgicana a bel et bien existé. Le Club Taurin Paul Ricard "la Belgicana" est né officiellement le 9 avril 2011 à Bruxelles, le philosophe Francis Wolff (notre premier invité, ici son fabuleux Pregon) fut le témoin priviligié de la deuxième naissance de la Belgicana. Le CTPR la Belgicana est jumelée avec les clubs taurins Culturaficion et le Ruedo Newton à Paris.

La-Belgicana-Photo.jpg     

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Ils sont venus à Bruxelles

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